Quelle surprise aujourd'hui de voir que deux d'entre vous m'ont déjà retrouvée... Je suis touchée les poulettes. Lila, dès que je me sens cap' d'emmener ma fille en week-end, j'arrive. Ou dès que je me sens cap' de la laisser plus de quelques heures sans moi, mais ça risque d'être encore plus long. Minka, chtème fort.
Alors, pour commencer, où en sommes-nous ?
A. vient d'avoir deux ans. C'est une petite personne très volubile (je me demande bien de qui elle tient), volontaire, et pragmatique jusqu'au bout de ses ongles de Freddy Krugger en jupons. Elle rit, danse, parle, mange généralement peu mais redécouvre le plaisir de goûter après deux longs mois à ne rien manger ou presque, parle, adore se voir en photos ou vidéos (ma théorie c'est quelle commence à comprendre comment se déroule le temps, et que ça l'aide à fixer des souvenirs ^^), adore ses poupées, prendre des bains, "taper les œufs" quand on cuisine, parle, court partout sauf dehors où elle se mue en koala - sauf au parc. Ou alors quand je suis pressée, évidemment, elle se met à gambader comme un lapin magique et il lui faut une plombe pour faire trois mètres. Oh, je vous ai dit qu'elle parle ?
Depuis un an environ, à force de l'emmener au parc d'ailleurs, on s'est fait une brochette de copains parents. Certains sont des parents "positifs", d'autres plus "à l'ancienne". N'y voyez pas de jugement, si j'avais été de l'autre bord, j'aurais pu dire certains sont des parents normaux, d'autres plus laxistes. En tout cas, A. a une grosse demi-douzaine de potes, garçons et filles, assez proches (on voit deux couples avec les enfants pratiquement tous les we, et on commence à se planifier des trucs ensemble. Pour les autres, on se croise au parc une à deux fois par semaine avec le retour des jours plus longs, et ça sera bientôt presque tous les soirs si c'est comme l'an dernier.) Et une autre demi-douzaine de copains. C'est très important pour nous qui avons peu de famille à proximité, et peut-être plus encore pour A. qui n'est pas destinée à avoir des frères et sœurs. On se cale tous ensemble dans ce fameux parc, on laisse les enfants ensemble. Quand une dispute ou un accident arrive, en général, le parent le plus proche intervient, et même si parfois ça grince (genre un parent qui fesse son gosse devant un autre, qui plus est quand l'enfant qui prend la fessée n'est pas le seul en tort; et que l'autre fautif, c'est le vôtre...) c'est nos moments "tribu", et ça fait un bien fou. De plus , les enfants vont tous se retrouver dans la même école. Comme il n'y a que deux classes par section, mathématiquement, elle sera bien avec 3-4 copains.
En attendant elle adore sa crèche, et même si parfois la séparation la fait râler,elle y fait de super activités : cuisine, jardinage, piscine gonflable en été, balades à Botanic, spectacle... Comme elle est dans un groupe d'âge mixte (3 à 36 mois), elle peut interagir avec délicatesse avec de petits bébés et apprend beaucoup des plus grands. Elle vient d'ailleurs d'acquérir la capacité de monter descendre une échelle sans peur, et comme on a une mezzanine, faut gérer ! :)
A part ça, on l’élève comme on peut ! On essaie de lui faire faire des activités Montessori mais je n'ai pas encore un gros catalogue d'idées qui collent avec ses périodes sensibles, j'essaie et j'apprends. En revanche, elle participe avec joie à quasiment toutes les activités de la famille, linge, cuisine, soin des plantes et du chat... Comme elle grandit, elle s'adapte plus facilement aux exceptions dans son rythme de vie, donc on l’emmène plus souvent au restau, pour une pizza chez des amis... Le mois prochain, on a prévu une piscine et une visite au musée.
Quant à nous, avec tout ça... En ce qui me concerne, ça va mieux. Je la vois grandir de fort jolie façon, et même si je suis toujours préoccupée par son sommeil, je constate que mes loupés et erreurs ne l'ont pas cabossée. J'arrive de mieux en mieux à éviter les conflits, et je tolère mieux les pleurs que je ne peux pas éviter. Et puis je la vois devenir très capable de trouver une solution de coopération quand un conflit pointe son nez et ça me remplit de fierté.
Quant à mon chéri, il kipe coule, comme toujours !
On n'arrive toujours pas à la confier à un(e) baby sitter, mais on voit plus souvent ses grands-parents, et ils vont bientôt vivre plus près. D'ici là, elle aura grandi, et on pourra la confier un peu plus pour recommencer à sortir en amoureux. Pour le moment, on a plutôt une vie sociale sans enfants en alterné !
D'ailleurs, peut-être que je vous parlerai très vite d'un super bar...
En attendant,